D’après les derniers statistiques on continue à remarquer que
la finance islamique poursuit l’évolution qu’elle a réalisée pendant plus de 10
ans avec un taux de croissance de deux chiffre le volume de transaction globale
de l’industrie de la finance islamique à dépasser 1.3 milliard de dollars,
avec
plus de 2000 institutions financier partout dans le monde, la finance islamique
continue a surperformé toute autre activité grâce à tous les principes sur
lesquelles elle se base et les différents produits qu’elle offrent. Mais si on
analyse de plus près les données on peut apercevoir qu’il existe des contradictions
soit au niveau des opérations réalisées soit au niveau des clients ciblés, la
finance islamique avait toujours comme objectif de lutter contre la pauvreté grâce
à la prohibition de l’intérêt mais aussi, la microfinance islamique.
D’après les études du CGAP (The Consultative Group to Assist
the Poor ) le volume des opérations de la microfinance islamique a atteint les
800 millions de dollars en servant 1.3 million bénéficiaires grâce a 300
institution, même avec ce chiffre le rôle important que la microfinance devrait
jouer afin de lutter contre la pauvreté elle représente moins de 1% du volume
globale de l’industrie, sachant que la microfinance islamique est adressé au
pauvre, on peut dire que la finance islamique a oublié l’objectif primordial,
et elle est plutôt consacrer au plus riche ; si on analyse les principe de
la finance islamique on peut conclure qu’elle cherche l’équité social et facilite
l’accès au service bancaire en proposant des produits tel que : Zakat,
Charité, Sadaqa, Fitr, Usher and Qard-el-Hasan, la finance islamique à opter
pour ces principes et ces produits non seulement parce qu’il font partie de la
loi islamique mais parce que c’est aussi une responsabilité social d’essayer de
favoriser les pauvres des pays musulmans qui représente 46% des pauvres du
monde entier même si la population musulmans ne représente que 26% et qui ne
cesse d’augmenter à cause de la mauvaise réaction de ces derniers vis-à-vis de
la microfinance qui utilise l’intérêt ou bien les services limités de la
microfinance islamique. Les pauvres dans les pays musulmans sont de l’ordre de
650 million et d’après les données qu’on avait déjà cité la microfinance ne
sert que 1.3 million ce qui montre que la microfinance islamique n’est toujours
pas arrivé au point où elle serait un moyen de lutte contre la pauvreté.
Parmi les solutions proposées le renforcement de la
microfinance islamique grâce au fond de charité disponible qui vaut des
millions de dollars, et aussi la promotion de la microfinance islamique par les
Savants de la Charia comme étant le moyen le plus adéquat pour faire face à la
pauvreté .
source :
Islamic Microfinance is an
Ignored Segment of Islamic Finance Industry
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